Après le divorce, je n’avais plus rien, si ce n’est la générosité de mon fils… qui se limita à m’offrir une place sur son canapé. Dans le même temps, j’appris qu’il avait offert un appartement luxueux à sa belle-mère. Quand j’osai lui demander pourquoi une telle différence de traitement, il répliqua sèchement : — « Si tu voulais du confort, tu n’avais qu’à rester mariée à papa. »
Les coussins du canapé avaient fini par prendre la forme de mon dos après trois longues semaines passées sans véritable sommeil. Je m’enfonçai le visage dans le tissu rêche, absorbant ce mélange d’après-rasage de Marvin, mon fils, et de cire parfumée à la vanille que Dorothy, sa femme, allumait chaque soir. C’était devenu l’odeur de … Read more