Mon voisin avait proposé de payer mon fils 10 $ par jour pour déneiger son allée. Mais après plusieurs jours de travail, il a refusé de lui donner le moindre centime. Alors, j’ai décidé de lui donner une leçon qu’il n’oubliera jamais.

Quand mon fils Ben, âgé de 12 ans, a accepté l’offre de notre voisin fortuné de déneiger son allée pour dix dollars par jour, il était fou de joie. Dans sa tête, il voyait déjà les cadeaux qu’il allait acheter pour la famille. Mais le jour où cet homme a refusé de le payer, sous prétexte que c’était « une leçon de vie sur les contrats », le cœur de Ben s’est brisé. C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’apprendre à ce voisin prétentieux une vraie leçon, qu’il retiendrait longtemps.

L’enthousiasme d’un enfant

Advertisements

Ben a toujours eu une âme généreuse, bien plus grande que son âge. Malgré ses 12 ans, il affrontait les tâches avec une ténacité qui ferait rougir des adultes. Je n’aurais pourtant jamais imaginé qu’un jour je devrais défendre mon fils contre un voisin persuadé que duper un enfant était un jeu d’affaires légitime.

C’était un matin enneigé de décembre. Ben venait de finir de déneiger notre propre allée et, en rentrant dans la cuisine, ses joues rougies par le froid illuminaient son sourire.
— « Maman ! M. Dickinson m’a dit qu’il me paierait 10 $ à chaque fois que je dégage son allée ! »

Ses yeux brillaient d’enthousiasme.

Notre voisin, M. Dickinson, était l’exemple parfait de l’arrogance des riches. Toujours à vanter ses succès et à exhiber ses voitures de luxe, il croyait sans doute qu’offrir du travail à Ben était une faveur. Mais mon fils était tellement heureux que je n’ai pas eu le cœur de refroidir sa joie.

— « C’est super, mon trésor. Et qu’est-ce que tu feras avec ton argent ? »
— « Je vais t’acheter une belle écharpe… et une maison de poupée pour Annie. »

Mon cœur s’est serré de tendresse.

Des jours de labeur

Pendant plusieurs semaines, Ben s’est levé plus tôt que d’habitude. Avant même d’aller à l’école, il s’habillait chaudement, attrapait sa pelle et partait braver le froid. À travers la fenêtre, je le voyais, silhouette courageuse dans la neige, affrontant l’hiver avec une énergie admirable.

Chaque soir, il rentrait épuisé mais heureux.
— « Encore vingt dollars, maman. Bientôt, je pourrai acheter la maison de poupée ! »

La désillusion

Le 23 décembre, tout a basculé. Ben est rentré bien plus tôt que prévu. La porte a claqué et, en le voyant les larmes aux yeux, j’ai compris.
— « Maman… il a dit qu’il ne me paierait pas. »

Ses mains tremblaient, son visage exprimait à la fois la déception et l’injustice. J’ai senti la colère monter en moi.

La confrontation

Je suis allée frapper chez Dickinson. Il m’a ouvert, sûr de lui, un sourire suffisant aux lèvres.
— « Pas de contrat écrit, pas d’argent. C’est une leçon pour lui. »

Sa voix dégoulinait de mépris. Mais je me suis contentée de lui rendre un sourire calme.
— « Vous avez raison. Dans la vraie vie, chacun finit par payer ce qu’il doit. Bonne soirée, monsieur Dickinson. »

La leçon

Le lendemain, j’ai mobilisé ma famille. Ensemble, nous avons dégagé notre allée… puis déposé toute la neige devant chez Dickinson. Une véritable muraille blanche ensevelissait son allée et sa voiture de luxe.

Quelques heures plus tard, il est sorti furieux.
— « Qu’avez-vous fait ?! »

Je l’ai regardé droit dans les yeux.
— « C’est simple : pas de paiement, pas de service. »

La justice

Ce soir-là, Dickinson est venu frapper à notre porte, l’air penaud. Il a remis à Ben 80 $ en billets soigneusement pliés, murmurant quelques excuses maladroites.

Mon fils m’a serrée dans ses bras.
— « Merci, maman. »
— « Non, mon ange… merci à toi de m’avoir rappelé que la justice ne s’achète pas. »

Advertisements

Leave a Comment