Ma fille attend son septième enfant : je n’en peux plus de supporter ses extravagances

Il y a neuf ans, ma fille s’est mariée, et depuis lors, leur maison n’a cessé de résonner des rires, des cris, des pleurs et des voix d’enfants. Avec six bambins déjà, on dirait qu’elle est en permanence enceinte. Vous demandez comment elle s’en sort ? La réponse est simple : c’est moi qui porte le fardeau de ce foyer.

Chaque jour, dès la fin de ma journée de travail, je me précipitais chez eux. Je m’occupais du dîner, aidais les aînés pour les devoirs et berçais les plus petits. Quant aux week-ends, le repos n’était même pas envisageable – j’étais devenue l’infatigable femme de ménage. J’avais l’impression de perdre ma liberté, de devenir l’esclave de ce foyer.

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La situation devint insupportable le jour où j’aperçus que ma fille était à nouveau enceinte. Mon cœur se serra : combien de temps cette spirale allait-elle durer ? J’ai alors compris qu’il fallait agir. J’ai pris une décision qui a fait tourner le dos à mes proches, mais je ne regrette rien.

Ma fille attend son septième enfant : je n’ai plus la force de supporter ses extravagances.

Depuis longtemps, ma sœur m’invitait à vivre chez elle. Elle, avec son mari, habite une charmante maison au bord de la mer, un havre de paix, d’air frais et de sérénité. Ce jour-là, j’ai pris une résolution que je sentais mûrir en moi depuis bien trop longtemps.

« Ma fille, excuse-moi, » lui ai-je dit, « mais il te faut désormais assumer seule l’éducation de tes enfants. Je ne peux plus continuer ainsi. »

Ses yeux se sont emplis de larmes et elle a été profondément blessée. Toutefois, je n’avais plus de force à y consacrer. J’ai alors rassemblé mes affaires, vendu mon appartement et déménagé chez ma sœur.

Ma fille attend son septième enfant : je n’ai plus la force de supporter ses extravagances.

Au bord de la mer, j’ai retrouvé un peu de moi-même. J’ai décroché un travail, et j’ai commencé à vivre pour moi. Une partie de mon salaire va encore à ma fille, car je ne veux pas que les enfants souffrent, mais pour revenir en arrière ? Jamais.

Les membres de la famille me jugent sévèrement, me traitant d’égoïste, sans comprendre l’orage qui faisait rage au fond de mon âme toutes ces années. J’ai finalement saisi qu’il faut parfois savoir dire « non » – même aux êtres qui nous sont chers – pour se préserver.

Ma fille attend son septième enfant : je n’ai plus la force de supporter ses extravagances.

Aujourd’hui, je goûte enfin à la quiétude, tandis que ma fille, je crois, trouve sa voie. Elle a dû apprendre à vivre sans mon soutien constant, et c’est sans doute le meilleur cadeau que je pouvais lui offrir : l’opportunité de devenir autonome.

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